Il est de coutume, et de bon ton, de présenter ses meilleurs voeux de bonne et heureuse année entre le 1er et le 31 janvier. Longtemps j'ai envoyé les miens, sincères, aux personnes pour qui j'éprouve quelques sentiments amicaux. Longtemps j'ai persisté à les envoyer à nouveau l'année suivante à ceux qui ne m'avaient pourtant pas répondu. Indécrottable confiante en l'être humain que j'étais !
Cette année, j'ai failli à la tradition, à quelques exceptions près.
En cette fin de mois de janvier - encore quelques jours pour respecter les règles de la bienséance -, voici ce que je souhaite :
- le Paradis à une petite dizaine, particulièrement chers à mon coeur ;
- le Purgatoire à ceux qui me semblent plutôt gentils (jusqu'à preuve du contraire) ;
- l'Enfer à un nombre grandissant chaque année : les racistes, les pervers, les hypocrites, les renfermés, les xénophobes, les menteurs, les fachos, les extrémistes de tout bord, les paranos, les aigris, les cruels, les manipulateurs, les prétentieux, les inconstants, les vaniteux, les têtus, les rancuniers, les pédants, les mythomanes...
Dans un élan superbe et généreux - signe de ma grande bonté -, je vous confie un secret : vous pouvez passer d'une catégorie à l'autre, rien n'est jamais figé, les sentiments moins que tout !
Que cela ne nous empêche pas de trinquer à une santé qui nous est chère : la mienne.. Buvons !
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